
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Boîtier de masque à gaz allemand du grand modèle (27,7 cm), d'origine Deuxième Guerre, dont le fût est intégralement recouvert d'une housse en toile sur mesure présentant des vestiges de peinture Feldgrau. Le loquet du boîtier (daté 1943) et la charnière du couvercle sont fonctionnels.
Exemplaire dans son jus, en assez bon état général. Une inscription a été gravée sur le couvercle du compartiment destiné aux verres de rechange : on distingue le nom et le grade MULLER SS STUBAF suivis de la mention ᛋᛋ PZ BTL 12. Le seul individu susceptible de correspondre aux informations susmentionnées n'est autre que le ᛋᛋ-Sturmbannführer Siegfried Müller, commandant du ᛋᛋ-Panzer-Pionier-Bataillon 12 de la 12. ᛋᛋ-Panzerdivision „Hitlerjugend".
Né le 18 octobre 1914 à Krefeld (Rhénanie-du-Nord-Westphalie), il connaît son baptême du feu pendant la Bataille de France en 1940 et participe à la totalité des campagnes du ᛋᛋ-Pionier-Bataillon de la ᛋᛋ-Division „Totenkopf“ sur le front de l'Est entre avril 1941 et mai 1943, avant d'être nommé à la tête du ᛋᛋ-Panzer-Pionier-Bataillon 12. Déployée face aux Canadiens dans la nuit du 9 au juin 1944 dans le secteur de Norrey-en-Bessin (Calvados), son unité enregistrera de lourdes pertes pendant la Bataille de Normandie. Siegfried Müller est décédé le 7 avril 1974.
Cet objet est issu d'une importante collection normande constituée au cours des trente dernières années et provenant en grande partie de la Poche de Falaise.
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Exemplaire dans son jus, en assez bon état général. Une inscription a été gravée sur le couvercle du compartiment destiné aux verres de rechange : on distingue le nom et le grade MULLER SS STUBAF suivis de la mention ᛋᛋ PZ BTL 12. Le seul individu susceptible de correspondre aux informations susmentionnées n'est autre que le ᛋᛋ-Sturmbannführer Siegfried Müller, commandant du ᛋᛋ-Panzer-Pionier-Bataillon 12 de la 12. ᛋᛋ-Panzerdivision „Hitlerjugend".
Né le 18 octobre 1914 à Krefeld (Rhénanie-du-Nord-Westphalie), il connaît son baptême du feu pendant la Bataille de France en 1940 et participe à la totalité des campagnes du ᛋᛋ-Pionier-Bataillon de la ᛋᛋ-Division „Totenkopf“ sur le front de l'Est entre avril 1941 et mai 1943, avant d'être nommé à la tête du ᛋᛋ-Panzer-Pionier-Bataillon 12. Déployée face aux Canadiens dans la nuit du 9 au juin 1944 dans le secteur de Norrey-en-Bessin (Calvados), son unité enregistrera de lourdes pertes pendant la Bataille de Normandie. Siegfried Müller est décédé le 7 avril 1974.
Cet objet est issu d'une importante collection normande constituée au cours des trente dernières années et provenant en grande partie de la Poche de Falaise.
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Ces pièces ne font l’apologie d’aucune tendance politique, idéologique ou raciale à l’origine des deux conflits mondiaux les plus sanglants de l’histoire.
Par ailleurs, nous vous rappelons que l’article R.645-1 du Code pénal punit de l’amende prévue pour les contraventions de cinquième classe (sauf pour les besoins d'un film, d'un spectacle ou d'une exposition comportant une évocation historique) le port ou l’exhibition en public d’un uniforme, insigne ou emblème rappelant ceux portés par les membres d’une organisation déclarée criminelle en application de l'article 9 du Statut du tribunal militaire international de Nuremberg annexé à l'Accord de Londres du 8 août 1945 : SS, SD, Gestapo, corps des chefs nazis (le Führer, la Reichsleitung, les Gauleiters et leurs principaux collaborateurs, les Kreitsleiter et leurs collaborateurs, les Ortsgruppenleiter, les Zellenleiter et les Blockleiter) ou par toute personne reconnue coupable par une juridiction française ou internationale d'un ou plusieurs crimes contre l'humanité prévus par les articles 211-1 à 212-3 ou mentionnés par la loi n° 64-1326 du 26 décembre 1964.
Le Code prévoit des peines complémentaires, telles que la confiscation des objets ayant servi ou destinés à commettre l’infraction.